12 décembre 2009
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Tout le monde veut son bâton de maréchal, sa part de gloire et de reconnaissance, son bout de tertre d'où il
peut se sentir dominer une petite partie du monde.
Quelque part, c'est normal de vouloir exister et de sentir que l'on a quelqu'emprise sur les choses. N'avons-nous pas été conçus dès la Genèse pour la domination? Le problème, c'est de savoir de quel genre de domination il s'agit.
Le policer qui vous arrête sur la route vous fait sentir qu'il domine, pas toujours en vous servant et en vous protégeant, mais parfois, trop souvent même, en faisant peser sur vous le poids de la parcelle d'autorité dont l'uniforme l'investit.
L'employé de banque qui vous reçoit, lui aussi domine, pas nécessairement par la maitrise de ses dossiers et l'efficacité des informations qu'il vous donne, mais en vous faisant bien ressentir que vous êtes à sa merci.
L'autre automobiliste que vous croisez sur la route, vous fait lui aussi son numéro de gros mordant en revandiquant son droit de passage prioritaire au risque d'un accident.
La réceptioniste qui vous accueille doit aussi faire son intéressante durant le laps de temps ou votre sort repose entre ses mains subalternes.
Le médecin qui vous ausculte vous prend de haut, et n'a cure de vous écouter pour diagnostiquer vos souffrances. Il sait, par la seule vertu de son tître.
Le chef de service qui vous supervise n'estime nullement que son rôle est de vous permettre d'exprimer votre plein potentiel, mais de vous instrumentaliser comme congénital subordonné.
Il n'est pas de situation où les gens ne font valoir la parcelle de pouvoir que leur statut ou leur fonction leur confère.
C'est ainsi que les individus roulent de la mécanique et que les nations se défient entre elles. Tout le monde veut dominer, transformant le monde en arène d'affrontement des egos individuels, corporatistes, ou nationaux.
Compétition, concurrence, conflits. Le grand panier de crabes grouille chaque jour de l'affrontement des revendications narcissiques.
A quand le retour des grands serviteurs et des maîtres de l'amour?
J.V.
Quelque part, c'est normal de vouloir exister et de sentir que l'on a quelqu'emprise sur les choses. N'avons-nous pas été conçus dès la Genèse pour la domination? Le problème, c'est de savoir de quel genre de domination il s'agit.
Le policer qui vous arrête sur la route vous fait sentir qu'il domine, pas toujours en vous servant et en vous protégeant, mais parfois, trop souvent même, en faisant peser sur vous le poids de la parcelle d'autorité dont l'uniforme l'investit.
L'employé de banque qui vous reçoit, lui aussi domine, pas nécessairement par la maitrise de ses dossiers et l'efficacité des informations qu'il vous donne, mais en vous faisant bien ressentir que vous êtes à sa merci.
L'autre automobiliste que vous croisez sur la route, vous fait lui aussi son numéro de gros mordant en revandiquant son droit de passage prioritaire au risque d'un accident.
La réceptioniste qui vous accueille doit aussi faire son intéressante durant le laps de temps ou votre sort repose entre ses mains subalternes.
Le médecin qui vous ausculte vous prend de haut, et n'a cure de vous écouter pour diagnostiquer vos souffrances. Il sait, par la seule vertu de son tître.
Le chef de service qui vous supervise n'estime nullement que son rôle est de vous permettre d'exprimer votre plein potentiel, mais de vous instrumentaliser comme congénital subordonné.
Il n'est pas de situation où les gens ne font valoir la parcelle de pouvoir que leur statut ou leur fonction leur confère.
C'est ainsi que les individus roulent de la mécanique et que les nations se défient entre elles. Tout le monde veut dominer, transformant le monde en arène d'affrontement des egos individuels, corporatistes, ou nationaux.
Compétition, concurrence, conflits. Le grand panier de crabes grouille chaque jour de l'affrontement des revendications narcissiques.
A quand le retour des grands serviteurs et des maîtres de l'amour?
J.V.