Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 21:51

Personnellement, je suis tout à fait contre le port du voile intégral que je considère comme un symbole de la soumission de la femme, un commentaire dévalorisant sur le corps humain, et l'expression aberrante du fondamentalisme musulman.

Cependant, je me pose des questions.

Pourra-t-on porter la cagoule intégrale aux sports d'hiver, ou bien en ville par grands froids?

Sera-t-on autorisé à porter la cagoule de plongée pour les sports nautiques et aquatiques?

Devra-t-on arrêter de porter le casque intégral à moto?

Sera-t-on passible d'une amende si on porte chapeau, lunettes noires et écharpe sur le visage dans les rues?

Plus sérieusement, le vote du Parlement me cause une certaine gêne dans la mesure où, quelque criticable que soit le port du voile intégral, ne s'agit-il pas là de l'expression de la liberté de choix de certains musulmans? Ce vote, n'est-il pas liberticide? N'aurait-il pas mieux valu que la démocratie s'exprime par le débat nourri sur la question du voile entre les pour et les contre?

La seule partie du texte du Parlement qui ne me cause aucun problème, c'est l'interdiction d'imposer le voile intégral à quiconque. Mais n'y a-t-il pas contradiction avec le fait d'imposer le non port de voile intégral? Dans les deux cas, il me semble qu'on nie la liberté individuelle.

D'autre part, comment se fait-il qu'un Etat laïc qui doit se tenir à équidistance de toutes les religions ou opinions religieuses, intervienne pour légiférer sur un choix religieux, car quoiqu'en pensent ceux qui voient dans le voile intégral une pratique liée à des choix politiques, le substrat de cette pratique demeure une certaine interpréation du Coran.

Et puis, les femmes qui portent le voile ne se font pas plus de tort que les fumeurs et les buveurs. Et elles ne portent atteinte ni à la liberté ni à l'intégrité d'autrui.

Je suis d'autant plus étonné que le même Etat laïc refuse jusqu'ici  de sanctionner les institutions religieuses qui fonctionnent sous forme d'associations de loi 1901, se comportent comme des employeurs classiques dans leurs relations avec leurs clrecs employés, et enfreignent les droits de ces derniers. Dans ce cas, l'Etat s'est jusqu'ici gardé de sanctionner ces institutions religieuses par le biais des cours prudhomales au nom de la séparation de l'église et de l'Etat!

C'est à y perdre son latin. Il y a comme un voile opaque sur les positions contradictoires du législateur.

A l'aide les philosophes et les constitutionalistes!!

Partager cet article
Repost0
12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 17:42

Quand les fondamentalistes musulmans comprendront-ils que la pratique barbare de la lapidation qui a pu servir de moyen de régulation morale à une époque révolue, ne peut avoir cours dans une société moderne et civilisée? Si les juifs et les chrétiens l'ont compris pour leur part, ils le peuvent aussi et le doivent.

D'ailleurs, la même chose vaut pour tous les pays, chrétiens inclus, qui pratiquent encore la peine de mort sous quelque forme que ce soit. Il faut sortir de la barbarie! Or, tous les fondamentalistes, qu'ils soient chrétiens, juifs ou musulmans, ont une lecture ignare et absurde de leurs textes sacrés qui les conduit à perpétuer des pratiques qui sont d'un autre âge. L'ennemi, c'est le fondamentalisme, manifestation religieuse de l'ignorance. Nous avons une autre illustration de ce fondamentalisme en la personne du pasteur Jones, gérant d'hotel reconverti en prêcheur, qui menaçait de brûler 200 Corans. Le discours soi-disant chrétien de ce triste sire fait le Christ passer pour un ayatollah et donnerait envie de brûler la Bible à ceux qui ne la connaisent pas vraiment.

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 13:07

En fait, dans mon ouvrage LA VIOLENCE DES SAINTS et dans les articles de mon blog, mon propos ne se limite pas du tout à mon expérience individuelle comme le laisse entendre Colette. Les problèmes que je traite touchent à l'expérience de nombreux croyants qui ont souffert ou qui souffrent présentement d'un fonctionnement pervers de leur communauté.

La question de fond qu'Emily soulève est pertinente: peut-on se dire un authentique croyant et se contenter de son propre épanouissement dans une église, quelqu'elle soit, sans se solidariser activement du sort de ceux qui y sont maltraités. En d'autres termes, une église, peut -elle se prétendre authentique, surtout si elle est chrétienne, aussi longtemps que des gens peuvent être maltraités en son sein sous l'oeil indifférent des autres membres de la communauté. Dit autrement, une église chrétienne, peut-elle se prétendre le "corps du Christ" si un de ses membres souffre tandis que les autres membres demeurent indifférents? Peut-on mettre en avant l'expérience satisfaisante de certains pour légitimer une église sans se soucier du sort de ceux qui sont maltraités par des représentants de l'institution ou d'autres membres de la communauté?

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 12:30

Les résidents de la Martinique qui souhaitent se procurer mes livres sans avoir à payer de frais d'expédition peuvent me contacter en allant dans la rubrique "contact" dans la partie "présentation" de mon blog. Leur adresse email n'apparaitra pas sur le blog mais je recevrai personnellement leur message et pourrai leur répondre.

Ceux qui résident dans l'Hexagone peuvent les commander en allant directement sur le site de TheBookEdition.com.

Pour se faire une idée du contenu de ces livres, il faut aller sur les "pages" du blog réservées à cet effet: LES LIVRES QUE J'AI ECRITS.

Partager cet article
Repost0
8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 00:03

Une lectrice m'a fait l'honneur de me laisser son commentaire en réaction à la lecture de mon résumé commenté de LA FOI TOXIQUE.  Son commentaire se trouve dans la rubrique du blog réservée à cette effet. Je l'en remercie et lui réponds ce qui suit:

 

 

"En lisant un peu plus attentivement mon compte rendu de l'ouvrage LA FOI TOXIQUE, vous constaterez que je ne singularise pas l'église adventiste, mais que je parle des églises à tendance fondamentaliste. C'est vrai que l'église adventiste en fait partie, mais elle n'est pas la seule.

Ensuite, pour ce qui est des "bienfaits" que vous évoquez comme résultat de votre fréquentation de l'église adventiste, cela ne prouve rien. De nombreux croyants appartenant à toutes les églises peuvent dire exactement la même chose. Il se trouve que les adeptes des sectes reconnues comme dangereuses disent aussi exactement la même chose. Ce n'est donc pas le témoignage de ceux qui "se sentent bien" qui importe, surtout quand les mêmes semblent étrangement indifférents au sort de ceux qui se sentent mal.

Avez-vous remarqué que vous faites l'apologie de l'église adventiste par rapport à la satisfaction que vous, vous en tirez, mais que vous ne témoignez d'aucune empathie pour ceux qui y vivent des expériences particulièrement douloureuses.

Par ailleurs, contrairement à ce que vous dites, il n'y a pas que la communauté adventiste de la Martinique qui fonctionne comme un milieu toxique. Les même causes produisent ici et là les mêmes effets. Je l'ai vu au fil des années dans la Caraibe, aux USA, au Canada, et en France où j'ai travaillé trois ans. Je pourrais raconter des tas d'histoires de vies meurtries par les traitements subis dans des églises adventistes. 

Personnellement, si j'en parle, ce n'est pas que je me sente particulièrement lié à l'institution qu'est l'église, même si je garde de l'affection pour beaucoup de gens que j'ai connu dans l'église. A dire vrai, j'ai aussi de l'affection pour des croyants que j'ai connu dans des églises autres que l'église adventiste. C'est l'homme qui m'intéresse, pas l'institution. L'église adventiste en tant qu'institution peut périr; cela m'indiffére.

Il y a environ 6 ans de cela, j'ai fait une curieuse expérence.J'ai demandé à plusieurs pasteurs adventistes "sans histoire" s'ils referaient le même choix d'être pasteur si c'était à recommencer. Tous m'ont répondu de la même manière après un instant de réflexion; NON.

Il doit bien y avoir une raison à cela."

Partager cet article
Repost0
29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 12:35

Certains amis m'ont demandé comment je peux écrire avec tant de pertinence sur des sujets aussi pénibles. L'explication se trouve dans deux articles que j'ai précédemment ecrits:

 

JEUX DE SAINTS, JEUX DE VILAINS

POURQUOI JE ME DESOLIDARISE DE LA COMMUNAUTE ADVENTISTE

 

Pour retrouver ces articles, il suffit de cliquer sur la liste complète, dans la rubrique ARTICLES RECENTS 

 

J'ai aussi écrit un livre où je raconte toute mon histoire, LA VIOLENCE DES SAINTS. Il est dans la rubrique LES LIVRES QUE J'AI ECRITS.

Partager cet article
Repost0
28 août 2010 6 28 /08 /août /2010 16:03

Ceux qui sont victimes de harcèlement moral au travail ou de maltraitance au sein des communautés religieuses, finissent souvent par connaitre la même solitude. Une solitude encore plus dure quand harcèlement moral et maltraitance religieuse vont de pair.

Dans leur ouvrage « Toxic Faith », Stephen ARTERBURN et Jack FELTON disent pourquoi et comment les communautés religieuses qui sont affectées par un système de foi toxique finissent pas exclure ceux qui ne sont pas disposés à jouer le jeu pervers qui s’organise autour de dirigeants persécuteurs. Ils disent : « Les gens qui se lèvent pour la justice et défient le système perdent leur travail, leurs amis et leur église. »

Un site internet, Psyche-Teste, explique que parmi les victimes de harcèlement moral, il y a le bouc émissaire ou whistleblower : «celui qui prend sur lui d’alerter l’opinion publique sur les malversations, de dénoncer les actes de corruptions ou les violations de la loi des grands services publics où il travaille. C’est en ce sens qu’il devient victime de représailles ».

La psychiatre Marie-France Hirigoyen, célèbre pour le travail qu’elle a fait sur le harcèlement moral en milieu professionnel, a démonté les mécanismes qui font que la victime finit le plus souvent par se retrouver complètement marginalisée et isolée.

Un site internet dédié à la santé comme AtouSanté dit ce que savent tous les spécialistes : « La conséquence du harcèlement moral est avant tout une pathologie de la solitude, de l’isolement, qui renforce la souffrance. »

Plusieurs facteurs contribuent à l’isolement de ces personnes qui sont prises à partie par le système, du fait qu’elles refusent l’injustice ou la maltraitance dirigées contre elles ou contre quelqu’un d’autre.

Le premier facteur, c’est  la stratégie de disqualification mise en place par l’institution afin de se défendre des remises en cause dont elle fait l’objet et neutraliser le rebelle. Dans les communautés religieuses comme dans les milieux professionnels, la personne qui ose dire non pour elle-même ou en faveur d’autres personnes, est dénigrée, noircie, et disqualifiée aux yeux de son entourage. Elle est ainsi neutralisée et isolée de telle sorte que l’institution garde son emprise sur les autres individus qui en font partie. On cherche des poux dans la tête du rebelle, on lui monte un dossier, quitte à inventer des fautes qui n’existent pas. On l’asperge de souffre. L’important, c’est de décrédibiliser cette personne pour qu’elle ne sape pas le pouvoir des dirigeants ou ne nuise pas aux intérêts de l’institution.

Cette campagne de dénigrement porte généralement ses fruits.  L’image qui est construite du rebelle fait que les autres personnes prennent leur distance par rapport à lui. On se dit qu’il n’y a pas de fumée sans feu, que la personne incriminée a du faire quelque chose qui lui vaut d’être maltraitée. On n’apprécie pas la mauvaise réputation qui est donnée à l’institution par l’action dénonciatrice du rebelle. Il fait alors l’objet de la désapprobation des uns, et de l’indifférence des autres.

Par ailleurs, le traitement qui est infligé au rebelle inspire de la peur aux autres qui ne tiennent pas à subir le même sort. Ils se démarquent donc de la victime pour ne pas avoir d’ennuis. Ils refusent de se solidariser de sa cause, de témoigner en sa faveur. Ils évitent d’être vus en sa compagnie. Ils lui conseillent éventuellement de « fermer sa gueule », de « faire preuve de sagesse », de « remettre son sort entre les mains de Dieu », de « faire une démarche auprès des dirigeants », bref, tout ce qui peut épargner un affrontement et faire courir des risques aux autres.

Lorsque la victime a perdu son statut, ou son travail, et donc sa dignité aux yeux de son entourage, ce sont les membres de la communauté, les amis, les ex-collègues qui prennent leur distance. Diminué sur le plan social, et alourdi de son histoire difficile, le rebelle n’est plus une personne intéressante à fréquenter. Les autres n’aiment pas se prendre la tête avec son problème, entendre son histoire. Elle devient l’objet de méfiance ou de mépris.

Se battant contre des structures qui sont économiquement et socialement plus puissantes qu’eux, les rebelles sont souvent contraints à des stratégies de lutte qui mettent leur entourage mal à l’aise, et entrainent la désaffection de cet entourage.

Sous l’effet de la situation pénible qu’elle vit, labourée par sa souffrance, obsédée par l’injustice qu’elle subit, la victime se transforme. Quelqu’un qui a pu être dynamique, enthousiaste, charismatique, peut devenir aigri, amer, irritable, timoré, atone ou renfermé. Cette atrophie de sa personnalité est mal vécue par les autres qui préfèrent s’éloigner avec une certaine répulsion.

Letitia Bartolucci Caro, étudiante de Master en Psychologie Clinique à l’Université Paris VIII, plaidant pour le soutien des groupes de paroles aux victimes du harcèlement, déclare dans une page du journal Le Monde: « Les harcelés ont besoin de raconter leur histoire de façon très répétitive, de redonner tous les détails, de revenir plusieurs fois sur un moment qui les a marqués. Les familles ou les amis sont facilement ennuyés par ce type de discours. En plus, l’entourage comprend rarement ce qui se passe. . . Ils se retrouvent accusés par l’entourage : “mais qu’est ce que tu as fait de mal?”..  

Dans le cadre familial, la victime peut bénéficier d’un soutien pendant les premiers temps, mais l’entourage familial n’est généralement pas équipé pour gérer les effets de la situation à moyen et long terme. Les conséquences psychologiques, financières, symboliques, se font de plus en plus lourdes. La victime peut même devenir un sujet de honte non avouée par l’entourage familial. Elle peut aussi attirer la colère de ses proches qui lui font inconsciemment grief d’avoir tenu tête au lieu de se coucher comme tout le monde. Les modifications de sa situation et de sa personnalité sont mal vécues par la famille qui a du mal à comprendre. Et là aussi, c’est l’isolement qui attend le rebelle.

Selon M.F. Hirigoyen, « le harcèlement moral laisse des traces indélébiles qui peuvent aller du stress post-traumatique à une modification durable de la personnalité après son expérience ». Il en est exactement de même de la stratégie d’exclusion en milieu religieux.

L’avocate Alina Paragyion dit sur son site HARCELEMENT MORAL AU TRAVAIL que « De nombreuses personnes parlent d’une ‘torture psychologique’ du harcelé qui persiste et l’amène à vivre dans la crainte et adopter une attitude cynique vis-à-vis de son entourage privé. »  Evidemment, ceci ne fait que renforcer l’isolement.

Si le rebelle ne jouit pas d’une structure psychique suffisamment solide pour supporter cette douloureuse solitude, brisé et dévasté, il peut être acculé à la maladie, la folie, voire à des gestes désespérés et irréparables : meurtre de masse ou suicide ou les deux à la fois.

Partager cet article
Repost0
27 août 2010 5 27 /08 /août /2010 10:31

 

Je rencontre sans arrêt des gens qui me disent combien ils auraient aimé que je continue à "prêcher" comme je le faisais auparavant. La vérité, c'est que je n'ai jamais arrêté de partager autour du message du Christ. Je le fais simplement sous des formes qui sont différentes. Il m'arrive de parler en public comme je l'ai fait pendant une semaine en Guyane il y a environ 6 mois, mais de façon régulière j'étudie les textes bibliques avec un groupe restreint d'amis. Cela ne nous dérangerait pas que d'autres personnes désireuses de cultiver une spiritualité libérée des entraves idéologiques propres aux institutions religieuses viennent nous rejoindre. Si quelqu'un possède une salle pouvant contenir une centaine de personnes ou plus dans la région centre de la Martinique, et veut la mettre gratuitement à notre disposition le samedi après-midi, je serais tout à fait disposé à ouvrir cet espace d'étude à ceux qui le souhaitent.

 

Je précise que ces rencontres ont un caractère spirituel, mais non religieux, et encore moins dénominationel. C'est à dire que nous ne nous donnons aucune étiquette religieuse, nous n'essayons de convertir personne à aucune église,  et nous nous limitons strictement, à l'étude, la méditation, et la discussion.

 

 

Partager cet article
Repost0
24 août 2010 2 24 /08 /août /2010 11:13

N'est-ce pas un parfait spécimen de  croyant intoxiqué, de toxicomane de la religion!

Disséquons un peu son discours.

Il m'accuse de rechercher méthodiquement dans la poubelle de la vie de quelqu'un. A-t-il bien lu? Ai-je nommé qui que ce soit? J'ai évoqué un certain nombre de cas réels et connus des gens de la fédération adventiste, montrant qu'il y a un curieux fonctionnement dans ce milieu. D'ailleurs, si me suis livré à cet exercice, c'est qu'en ce moment même, il y a encore une situation de ce genre en cours.

Je chercherais à me "dédouaner de tout sentiment haineux"?  Ainsi, quand on expose au grand jour les méfaits commis par une direction déviante dont on est la victime, c'est qu'on a la haine dans le coeur? Il faudrait peut-être laisser faire les bourreaux pour ne pas courir le risque de salir l'église et déranger les dévôts trop soucieux de belle image?

En quoi ces révélations peuvent-elles aider à une prise de conscience? En rien, si tous les internautes participent au même schéma mental que ce "bon adventiste". Mais apparemment, ce n'est  pas le cas, fort heureusement.

Tout le monde pèche! Parlons seulement des choses positives et taisons ce qui nous gêne! Mais oui, chantons, prions, et laissons les salauds faire tranquillement leur sale boulot. A l'occasion, envoyons-leur des courriers qu'ils jettent à la poubelle en rigolant, et satisfaisons nos consciences manipulées d'avoir fait la démarche qu'il fallait. Et puis quoi encore?

Ce qui distingue l'église de Dieu, c'est l'authencité du message présenté au monde? Bien sûr, aussi longtemps qu'on bassine les autres de la Bonne Parole, on peut se comporter en salauds en cela n'a pas d'importance. Moi, ce que je lis dans La Parole, c'est qu'au jugement dernier, ce ne sont pas ceux qui auront prêché ou fait des miracles qui seront du bon côté, mais ceux qui auront pratiqué la miséricorde et la bonté à l'égard de leurs semblables. Cette même Parole déclare que "c'est à leurs fruits que vous les reconnaitrez". J'en profite pour inviter ce "bon adventiste" à lire l'ouvrage que j'ai écrit sur le Sermon sur la Montage et qui s'intitule: MOI JE VOUS DIS: TREVE DE BONDIEUSERIES. Il comprendra peut-être mieux ce "message" qu'il faut présenter au monde.

Pas de destitution de l'église dès lors qu'elle se repent et change de conduite? A quel moment a-t-on entendu une parole de repentance de la part de ces gens ou vu un changement de conduite chez eux. Ce "bon adventiste", a-t-il jamais vu la lettre qui devait être adressée à toute la communauté adventiste de la Martinique pour effacer la salissure du déshonneur qui avait été infligée à son épouse?

"L’église adventiste de la Martinique, en la personne de ces dirigeants, a commis à un moment précis de son existence des fautes qui à mes yeux sont inacceptables et des excuses doivent être présentéeses doivent être présentées." Faux! Archi faux! L'église adventiste de la Martinique fonctionne depuis des années sur le modèle décrit par Arterburn et Felton dans leur ouvrage sur la FOI TOXIQUE, les uns comme Persécuteur, les autres comme Co-conspirateur, les autres comme Facilitateur, les autres comme Victimes, sans compter les Exclus , Et les choses demeurent encore en l'état. Il n'y a d'ailleurs aucun espoir que cela change aussi longtemps qu'une majorité de membres de cette communauté fonctionneront et parleront comme ce "bon adventiste", considérant que l'église adventiste est le "peuple élu" inconditonnellement assuré de l'élection divine quelques soient ses dévoiements. Et d'autres victimes viendront malheureusement attester de la nocivité de ce système.

 

Venons-en au coeur du problème de ce "bon adventiste". Dans mon livre LA VIOLENCE DES SAINTS, il y a un chapitre intitulé  "Silence, on tue et tourne la page". J'y raconte comment j'ai défendu une directrice d'école adventiste des abus que lui faisait subir la hiérarchie adventiste jusqu'à ce que la culpabilité de ses agresseurs soit reconnue, et qu'elle obtienne quelque réparation. Des années plus tard, ce fut mon frère Ralph qui se battit en tant que professeur et délégué syndical afin que cette directrice déchue de son poste, et jamais réhabilitée,  reçoive les indemnités d'invalidité auxquelles elle avait droit parcequ'elle avait basculé dans la maladie. Chaque fois, la reconnaissance des droits de la victime donna lieu à un bras de fer. Aujourd'hui, c'est son mari qui en tant que "bon adventiste" prend la défense de ce système pervers qui n'arrête pas de maltraiter certains.

 

 En lisant ce "bon adventiste", j'ai compris pourquoi le Christ disait "Et pour eux s'accomplit cette prophétie d'Esaie: Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point; vous regarderez de vos yeux et vous ne verrez point. Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé les yeux, afin qu'ils n'entendent de leurs oreilles, qu'ils ne comprennent de leur coeur, qu'ils ne se convertissent et que je ne les guérisse."

Mais peut-il encore comprendre le sens de ces paroles? 

Partager cet article
Repost0
23 août 2010 1 23 /08 /août /2010 02:10

Suite à la parution de l’ article intitulé LES VOLEURS DE LA FEDERATION ADVENTISTE, j’ai reçu des précisions particulièrement intéressantes de la part d’une des personnes auxquelles j’ai fait allusion. Il s’agit de ce père président dont le fils avait été indument mis en cause dans la disparition d’une certaine somme.  Voilà ce que nous apprend ce père :

Le jeune homme qui venait d’être employé au service de la comptabilité était caissier, travaillant dans un bureau à part, responsable de recevoir des fonds, de les enregistrer, de délivrer des reçus, de tenir un cahier de caisse et de remettre à un convoyeur de fonds, si possible dès le lendemain, des sommes importantes dont il avait la garde dans un coffre-fort, pour qu’il les remettent à la banque. Treize jours après son arrivée pour la première fois à la caisse, une somme équivalant à une journée de caisse disparaissait. Et c’est lui qui en fit la remarque au trésorier, ne retrouvant pas la fiche de versement que devrait lui retourner le coursier après avoir fait le dépôt à la banque. Nouveau dans le poste, il restait perplexe, ne pouvant déterminer pourquoi cette fiche n’était pas là, avec les autres. Cela déclencha un calvaire qui dura près de deux années, au cours desquelles son propre père dut, parce que le trésorier était continuellement amorphe, prendre en main pratiquement toutes les opérations de recherches, les investigations auprès du personnel de la trésorerie, les prises de conseils auprès des instances de trésorerie des organisations de tutelle, car son propre fils était le principal concerné, le gardien de la somme disparue pour laquelle il n’avait aucune trace de transfert à la banque, et il ne pouvait laisser planer aucun doute sur l’intégrité du nouvel arrivé à la caisse. Tous les regards étaient braqués sur les deux, père et fils, et même un courrier écrit par un détracteur laissait entendre que le père avait pu venir se servir à la caisse, un lieu où ce dernier ne portait que très rarement les pas, voire le regard, parce que c’était un secteur hors de sa responsabilité immédiate.

Les  instances de tutelle demandèrent au trésorier de fédération de prendre ses responsabilités de n’avoir pas procéder au passage des consignes entre le caissier sortant et le caissier entrant, de n’avoir pas vérifié les relevés de caisse de la période durant laquelle le sortant continuait à aider le nouveau dans son bureau, et continuait aussi, fort malheureusement, à garder lui-même des montant à éclaircir. De là la décision de ces instances de proposer que les trois soient tenus pour responsables du règlement de ce passif dans la caisse : en les faisant rembourser à part égale la somme disparue : le trésorier, l’ancien caissier et le nouveau. Il fut demandé au trésorier d’assumer, de préparer lui-même une proposition écrite de remboursement et de la présenter lui-même au conseil d’administration de la Fédération.

Le jeune homme reçut ensuite ce que certains considèrent comme une promotion. Il fut par la suite  employé comme trésorier d’une institution de la Fédération pendant quatre ans, jouissant du respect de ses employés et maintenant la tête haute. Il a décidé par un choix qu’il dit lui-même jusqu’ici, n’avoir absolument rien à voir avec cette affaire de caisse à la Fédération, de travailler en indépendant dans une profession qu’il préfère énormément plus.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Joël VALLERAY
  • : Site dédié à la lutte contre la pensée sectaire et à la promotion des libertés individuelles.
  • Contact

Recherche

Archives

Catégories

Liens