Je suis né au sein de l’église adventiste parce que ma mère s'est convertie deux ans avant ma naissance, et j’y ai exercé comme pasteur pendant 33 ans.
Cela fait maintenant 25 ans que la Fédération adventiste de la Martinique me pourrit la vie, et l’année prochaine verra le dixième anniversaire du bras de fer judiciaire qui m’oppose à elle depuis 2001.
J’en ai assez. Voilà pourquoi j’ai décidé d’attirer l’attention du public sur cette affaire, car l’hypocrisie de l’église adventiste de la Martinique est tout simplement écœurante. Je m’explique.
J’ai toujours été apprécié de la grande majorité des membres de l’église adventiste, mais je suis devenu la bête noire d’un certain nombre de collègues pasteurs en 1984, lorsque j’ai défendu une employée contre les injustices qu’elle subissait de la part du responsable du système scolaire de la Fédération. La répugnance de l’administration à faire respecter les droits de cette employée et à sanctionner le dirigeant coupable, ayant fait trainer cette affaire trop longtemps, il y a eu un double drame : l’employée qui était enceinte a perdu son enfant à cause de la souffrance morale qu’elle subissait, et sa famille, révoltée par ce malheur, a fini par faire un scandale dans les locaux de la Fédération. L’administration de la Fédération a fort commodément laissé croire que c’était moi qui étais l’instigateur de ce scandale. Les instances supérieures de l’église adventiste se sont finalement emparées de l’affaire, ont convoqué la première assemblée générale extraordinaire de l’histoire de la Fédération de la Martinique, et ont contraint le président Robert MILARD à la démission avec toute son administration.
Après cela, j’ai été constamment pris pour cible par l’administration de la Fédération. Antoine OCCULI, Jean-Baptiste HIREP, et Julien REGIS, qui ont été successivement nommés présidents de la Fédération, m’ont harcelé sans répit avec le soutien de collègues jaloux et de laïcs manipulés.
Le plus fourbe des trois, ce fut Jean-Baptiste HIREP, mais le plus violent, ce fut Julien REGIS. Ce dernier était bien connu pour sa tournure d’esprit très particulière, son arrogance, et la haine qu’il me vouait. A plusieurs reprises, il invoqua des motifs fallacieux pour me faire passer en conseil de discipline et sanctionner, chaque fois sans succès.
En juillet 2001, une véritable cabale fut montée par Daniel MILARD (fils de Robert MILARD) et Julien REGIS. Ils me firent accuser de harcèlement sexuel sur mineure en se servant des divagations d’une jeune femme qui, en réalité, avait été désaxée par le comportement incestueux de son propre père.
Il devint rapidement évident que cette accusation était née d’une volonté délibérée de m’éliminer. En effet, certains proches de la jeune femme firent savoir aux dirigeants de la Fédération que ses déclarations étaient vraisemblablement fausses, car ce n'était pas la première fois qu'elle lançait des accusations injustifiées, mais ils furent ignorés. Les responsables de l’Union demandèrent à la Fédération de la Martinique de respecter la procédure normale en soumettant leur dossier d’accusation afin qu’il soit examiné par les instances supérieures, mais la Fédération refusa. Les dirigeants de l’Union et de la Division firent savoir par écrit à la Fédération qu’elle devait désister de son action à mon encontre, mais REGIS et sa clique passèrent outre.
Au lieu d’attendre les résultats de l’enquête de gendarmerie qui avait été déclenchée par leur soi-disant « signalement » au procureur, et en dépit du fait que j’avais quitté la Martinique pour aller travailler en France depuis le mois d’octobre, les responsables de la Fédération se hâtèrent de voter mon licenciement en décembre 2001 pour cause de harcèlement sexuel sur mineure. Or l’enquête de gendarmerie qui fut menée pendant deux ans, montra que les allégations de la jeune femme ne reposaient sur aucun fondement. En effet, toute l’histoire qui avait été concoctée entre elle et Daniel MILARD était fausse. D’ailleurs un gendarme, intrigué par le rôle de Daniel MILARD dans cette, avait même questionné Guy ROGER, président d’Union, sur la nature des relations qu’il y avait entre la jeune femme et ce drôle de personnage.
Je finis par découvrir la raison pour laquelle la jeune femme s'était livrée à ce jeu sinistre avec les dirigeants de la Fédération adventiste: elle avait des relations dans ce milieu car elle avait été l'amante d'un comptable de la Fédération adventiste, et on lui avait fait croire que je faisais opposition à son remariage avec un nouveau compagnon qui n'était pas membre de l'église adventiste (ce avec quoi je n'avais strictement rien à voir)
Le substitut du procureur de l’époque déclara à mon avocat après avoir examiné toute l’affaire qu’il s’agissait de toutes évidences d’une cabale montée par les collègues de Mr. VALLERAY afin de se débarrasser de lui.
Pour ma part, je n’avais d’autre alternative pour me défendre que de porter l’affaire devant la justice, et je saisis donc le tribunal prud’homal. Et c’est là que se manifeste pleinement toute l’hypocrisie et la perversité de l’administration de la Fédération adventiste.
En effet, pour se protéger de toute condamnation par les prud'hommes, la Fédération adventiste se réclame d’un arrêt de la Cour de cassation selon lequel il n’y a pas de lien de subordination entre les religieux et les églises qui les emploient, et prétend que l’affaire n’est donc pas recevable devant les prud'hommes.
Or voici les faits réels :
1. La Fédération de la Martinique n’est pas une association de loi 1905 (statut propre aux églises), mais une association de loi 1901 (statut des associations ordinaires qui les assimilent à n’importe quelle entreprise par rapport au droit du travail). Ce choix a été délibérément fait par la Fédération adventiste de la Martinique au cours d’un bras de fer violent qui l’a opposée aux instances supérieures de l’église qui tentaient de lui imposer le statut de loi 1905. Durant cette période, les églises adventistes de la Martinique ont été mises au ban de l'organisation mondiale sans que les adventistes de la Martinique en soient informés par leurs dirigeants.
2. Les pasteurs adventistes ont une fiche de paye semblable à celle de n'importe quel salarié, avec cotisations salariales et patronales.
3. Les pasteurs adventistes doivent fournir chaque mois un rapport détaillé de leur activité mensuelle.
4. Les pasteurs adventistes sont tenus d’assister à deux réunions de travail mensuelles au cours desquelles ils reçoivent des informations et des instructions professionnelles. Des courriers de rappel à l’ordre me furent adressés par Antoine OCCULI et Jean-Baptiste HIREP sur cette obligation.
5. Plusieurs courriers de rappel à l’ordre qui m’ont été écrits par l’administration de la Fédération font référence au droit du travail.
6. L’administration de la Fédération a tenté de m’infliger une sanction disciplinaire en mai 2001 pour « insubordination ».
7. La procédure qu’elle a utilisée à mon encontre n’a rien à voir avec celle qui est prévue par les règlements internes de l’église. Afin de me priver de tout recours dans le cadre des institutions de l’église, elle a délibérément choisi la procédure qui est utilisée par n’importe quel employeur classique. D’ailleurs, lors d’un entretien préalable qui eut lieu le jeudi 10 mai 2001 en présence de Frantz TOM, membre de l’église du Marin, j’eus l’occasion d’inviter Julien REGIS à rester dans le cadre des procédures définies par l’église au lieu d’utiliser une approche qui déboucherait sur un arbitrage prud’homal. Ce dernier a déclaré qu’il choisissait de rester dans le cadre de la procédure qui était en cours.
8. La même administration qui choisissait délibérément de mettre de côté la procédure propre à l’église au profit d’une procédure à horizon prud'homal poussait la fourberie jusqu’à me faire grief de m’être fait accompagner par Frantz TOM en mai 2001 parce que cet homme était délégué syndical dans son entreprise.
C’est cette même administration qui aujourd’hui déclare devant la justice que, du fait qu’elle est une église, il n’y a pas entre elle et moi de lien de subordination, et que ma plainte aux prud’hommes n’est pas recevable.
En d’autres termes, la Fédération adventiste refuse de fonctionner comme église et viole ses propres règles pour agresser sans être inquiétée par sa hiérarchie, et ensuite se réclame de son statut d’église pour rester impunie devant la cour prud’homale !
Pourquoi l'actuel président de Fédération, Jean-Jacques CHRONE, et les administrateurs de l'Union, laissent-ils l'affaire suivre son cours en cours de justice? Est-ce parce qu'ils espèrent ne pas avoir à payer les dommanges et intérêts auxquels ils pourraient être condamnés en fin de compte?
Tout cela est d’autant plus révoltant que le père incestueux, divorcé et remarié, a été nommé ancien d’église, que des pasteurs qui ont forniqué avec des élèves d’école adventiste sont promus dans la hiérarchie, et que les HIREP, REGIS, MILARD, et compagnie passent pour de bons et gentils pasteurs prêchant l’amour du prochain et la justice.
J’ai écrit toute mon histoire au sein de l’église adventiste depuis ma naissance, et tous les détails du conflit qui m’oppose à la Fédération adventiste de la Martinique, afin que les gens sachent vraiment ce qui s’est passé et à quelles ténèbres ils ont affaire. L’ouvrage s’intitule LA VIOLENCE DES SAINTS. Pour se le procurer, il suffit de taper le titre sur internet. On est automatiquement acheminé vers le site qui publie le livre.
Je continuerai à exposer la Fédération adventiste de la Martinique aussi longtemps qu’elle continuera son double jeu pervers, et j'en appellerai à la conscience populaire sous toutes les formes qu'il faudra.